Un travail inhabituel m’attend : la rénovation d’un Solex 3800, fonctionnel mais en piteux état esthétique. Celui-ci a séjourné près de la mer et la peinture a souffert. ll s’agit d’un bien sentimental ayant appartenu au grand-père du propriétaire, et celui-ci voudrait l’offrir à son fils. Voilà une histoire qui me plaît.
Ici, la valeur sentimentale prime sur la valeur marchande, et mon travail sera en somme de redonner de l’éclat à un souvenir familial qui sera transmis à la jeune génération. Le démontage commence !
Il va falloir inspecter chaque élément afin de déterminer ce qui est sauvable. Les pièces récupérables devront être sablées et préparées pour la mise en peinture. Les chromes pas trop abimés seront récupérés au Belgom. Les pièces repeintes sont remontées, après avoir pris soin de nettoyer et graisser les roulements.
Je ne peux pas conserver le porte-bagages, ni les tringles de garde-boue qui seront remplacés par des neufs. Maintenant, ça commence à prendre forme. Il reste à remonter la roue avant et le moteur qui n’a nécessité qu’un bon nettoyage.
Il ne reste plus qu’à réparer le circuit d’éclairage (très sommaire). Ensuite, il faut vérifier l’allumage avant que la « bicyclette qui roule toute seule”, comme on l’appelait à l’époque, ne reprenne du service. Maintenant, tout fonctionne. Les nouveaux autocollants ont été posés et le galop d’essai effectué. Le propriétaire va pouvoir reprendre possession de ce cyclo qui a retrouvé une seconde jeunesse !
