Une passion précoce
Je me présente : Pascal, passionné de moto et de mécanique depuis l’adolescence. J’attrape le virus à 15 ans en bricolant mon Gitane Testi pour gagner les quelques km/h fatidiques. J’ai ensuite passé mon permis moto en 1986, et pratique la moto depuis ce jour sans jamais avoir pu m’arrêter.
PERMIS
DE MOTOS
PASSION
SATISFAIRE
PARCOURUS A MOTO
Des motos variées pour un apprentissage de la mécanique par la pratique
Permis en poche, ma première moto est une HONDA 400 four. Celle-ci me permet de d’apprendre les bases de la mécanique d’un quatre cylindres. Ma lecture de chevet devient la Revue Moto Technique ! Il est alors possible pour moi d’assurer les réglages et l’entretien de ma moto au quotidien.
Après quelques années, je monte en cylindrée avec l’achat d’une SUZUKI 1000 GS préparée YOSHIMURA par le précédent propriétaire. Hélas, cette moto se révèle fragile et a certainement subi un passé sulfureux. Son coût d’entretien exorbitant et ses performances propices au retrait de permis (Eh oui déjà !) m’incitent à la revendre pour passer quelque chose de plus calme.
De la japonaise vitaminée au custom américain : changement de style !
Je décide d’acheter une 883 SPORTSTER HARLEY DAVIDSON neuve (les premiers moteurs évolution à boîte 4 vitesses). C’est le début de mon histoire d’amour avec les gros bicylindres coupleux au caractère rugueux.
N’ayant toujours pas de voiture, je roule énormément et totalise 80.000 kms en 3 ans avec cette moto. Une fois la garantie passée, outre l’entretien, je me lance dans la personnalisation : échappements et filtre à air libérés, gicleurs adaptés, abaissement de l’arrière, garde boue arrière fat-bob et avant chromé, peinture etc…
Un changement de situation familiale m’amène à stopper la moto pendant 6 mois et à revendre l’HARLEY. Mais n’y tenant plus et ayant un petit budget, je dégotte une YAMAHA 650 XS dont la personnalisation n’est pas du tout à mon goût. Après nettoyage des carbus et réglages, je passe à l’esthétique en réalisant une peinture deux-tons noire et crème sur le réservoir. J’ai également opté pour un changement de pots et du guidon pour lui donner un look anglais.
Passage aux motos européennes : je ne suis pas sectaire
La naissance de ma fille m’amène à adapter ma pratique moto. C’est ainsi que je passe au side-car, par l’achat d’une MOTOGUZZI 1000 California II attelée WATSONIAN Monaco. Rouler en side-car impose un entretien mécanique plus important, du fait des contraintes liées au poids. Je restaure le moteur qui en a bien besoin (segmentation, soupapes, coussinets) ainsi que la transmission (embrayage, cardan et roulements de ponts).
Ma fille ayant grandi, l’envie de revenir sur deux roues me décide à acheter une BMW R75/5. Pour ma femme qui vient d’avoir le permis, je restaure une HONDA 500 FOUR en très bel état esthétique, mais dont le moteur et la partie cycle ont besoin d’un coup de neuf. Segmentation, soupapes, chaîne de distribution et roulements divers redonnent une jeunesse à cette belle classique.
J’ai un faible pour les bicylindres culbutés, du caractère et du couple !
Je reviens ensuite à Harley Davidson avec une DYNA WIDE GLIDE 1450. Quelques modifications plus tard, (montage d’un kit kick, clignotants intégrés, filtre à air et pots libérés, remplacement du frein avant d’origine par un BERINGER, montage d’une selle monoplace à ressorts, changement de guidon etc…), j’ai une moto plus conforme à ce que j’aime. N’ayant jamais oublié le charme et la polyvalence des anciennes BMW, je craque ensuite pour une R90S silver smoke.
Cette moto, je l’ai améliorée au fil des années et des kilomètres :
- Durites aviation pour les freins avant
- Remplacement du bras oscillant et de l’arbre de transmission par un modèle série 7 (avec amortisseur de transmission intégré, passage des vitesse amélioré)
- Arbre à came usiné pour montage d’un rotor de pompe à huile de série 7 (fini la clavette qui casse !)
- Amélioration du circuit électrique pour une charge batterie optimisée
- Montage de ressorts de fourche progressifs
- Remplacement des amortisseurs arrières par deux combinés SHOCK FACTORY.
De la passion à un métier
Ajusteur Fraiseur de formation initiale, après 27 années à travailler dans une grande entreprise aéronautique, je décide de me consacrer à ma passion et d’en faire mon métier. En 2018, retour sur les bancs de l’école (Eh oui, il n’y a pas d’âge pour réaliser ses rêves !). Je passe un CAP mécanique moto, sésame obligatoire pour ouvrir mon propre atelier.
À travers l’Atelier Bécane, je souhaite faire revivre un certain état d’esprit très 70’, soit une époque où la moto était avant tout une passion et pas encore un objet de grande consommation. Mon truc, ce sont les motos de caractère dites « vintage », les classiques et les youngtimers, ainsi que les motos modifiées, café racer, bobber…
À l’Atelier Bécane, le premier moteur c’est la passion !
Pascal Busson
52 ans
« L’Atelier Bécane est tout d’abord un lieu de rencontre et d’échange autour d’une passion : la moto. »
“Un travail minutieux et de très bonne qualité que l'on ne retrouve pas partout.”
— O. BOCHEMerci à l'Atelier Bécane pour la rénovation de ma 125 KE. Un superbe travail de réalisé sur cette vieille dame de 40 ans. Professionnel et expert dans les réglages aussi bien mécaniques qu'électriques, Pascal a redonné vie à ce petit bijou. Un travail minutieux et de très bonne qualité que l'on ne retrouve pas partout. Je recommande à tous les motards.